vendredi 14 février 2014

Et pour la St Valentin... Parlons d'amour brisé.

Quand le verre n’est plus qu’à moitié vide…

  



Ce que je vis actuellement est un passage dans notre existence où l’ont voudrait dormir toute la sainte journée, où on avance et respire comme un zombie, la peine dans la tête, dans l’estomac ou dans le cœur.

Le passage : cœur brisé post grand amour.
  
Appelons l’auteur du crime, mon ex co-partenaire,  post prince charmant nommons le : « Rev ».

La partie avant «  Rev ».

La seconde chose à connaître à mon sujet, c’est qu’avant de rencontrer le fameux « Rev », je ne croyais absolument pas en l’amour, le grand, celui qui donne des sueurs chaudes de désir et des papillons dans le ventre.

Pour moi, ayant grandi dans un univers où mes parents cohabitaient à coup d’insultes, d’harcèlement moral, un petit verre pour papa et un petit antidépresseur pour maman, quitte à se bousiller le cerveau et la santé… Bref,  pour moi l’amour ça ne durait pas, c’était un genre d’amitié amélioré, un peu sexuel de temps en temps mais sans grande envie. Pas besoin de prendre la main, pas besoin d’être collé l’un à l’autre…Ni l’envie d’ailleurs.
Je suis d’ailleurs resté deux ans avec un garçon qui m’apportait preuves d’amour sur preuves d’amour…des preuves qui me rendaient mal à l’aise, car au fond de moi, j’ai toujours sut que l’écart de sentiments étaient énormes, étais je incapable d’aimer ? Est-ce que ça un jour j’aimerai comme lui m’a aimé ? C’était le genre de questions qui m’ont hanté pendant pas mal de temps, rongé par la culpabilité de faire du mal à un homme aussi gentil, parce que, même si parfois je doute de la bonté qui est en moi, une chose est sure : je ne prends aucun plaisir à faire du mal.
J’ai donc mis fin à cette relation et j’ai commencé ma longue liste de déboire de vieilles ados. Sorties les week ends, hors de questions de rentrer sobre à la maison. Pleurant chaque week end sans savoir trop pourquoi, je n’avais pas vraiment de sens à ma vie, bonnes notes en cours, copines sympas, bonnes petites sorties…mais voilà, je suis quelqu’un qui ne voit que le verre à moitié vide, il faut toujours que je m’accroche aux mauvaises nouvelles, aux choses tristes, au petit point noir dans l’océan de clarté … et finalement, je n’avais jamais su être heureuse.
                                                      « Rev »
Si vous arrivez à lire jusque là, je vous félicite d’or et déjà….mais ce n’est que le début…Courage ! Le personnage principal arrive à la ligne d’après.
Et puis, il y a eut Rev, ce garçon rencontré dans mon bar habituel, rien d’un gros fêtard, il était là par hasard, une petite sortie de temps en temps avec son pote, juste pour changer ou suivre les folles idées de son meilleur ami. En temps normal, je n’aurais jamais approché ce garçon, mais dans ma période d’hyper sociabilisation alcoolique et connaissant un peu son meilleur ami (appelons le : Patapouf), I did it.
Ce Rev, avec ses airs blazé de la vie, ses sourires en coin, ses réflexions sarcastiques sur les vantardises de Patapouf qui a tendance à s’inventer une vie et des compétences économiques, artistiques, sexuelles, sociales… (Oui ce mec a eut 15 vies), me faisait rire. La compagnie de Rev m’était sympathique et sans savoir le pourquoi, du comment, avec ce mec l’atmosphère était plus facile à vivre. Je le rejoignais dans ses moqueries, et le défiait à enchaîner quelques mètres de vodka, nous étions très vite tous les deux saouls.
A cette époque, je trainais avec une espèce de nymphomane sur pattes, qui a très vite voulu mettre son grappin sur Rev et ça ne me gênait pas. Je n’avais même pas envisagé une seconde de me mettre en couple avec ce garçon, je ne savais pas aimer, je couchais régulièrement avec un libertin, en croyant que moi aussi, j’étais destinée à ce mode de vie : Je me trompais. Bref, Rev n’était pas franchement pour moi, aussi sympa soit-il. Je l’ai donc poussé à céder aux caprices de la nympho et l’ait encouragé à se lancer dans ses tentacules, alors qu’il en avait pas forcément envie….mais bon une fois ivre…pourquoi pas. Leur «  histoire » débuta, de mon côté, je commençais à réaliser que la nympho était également une hystérique psychopathe et qu’elle allait en faire voir de toutes les couleurs, les appels nocturnes, les caprices à gogo… et notre pauvre petit Rev n’avait qu’une idée en tête : FUIR. Mon rôle là dedans ? J’étais un peu la conseillère officielle de ce sac de nœud, Rev se confiait sur son ras le bol général du harcèlement constant qu’elle exerçait sur lui, il voulait fuir sans la blesser, et elle, voulait le garder sous le coude quoi qu’il arrive, même si selon elle, ce dernier était loin d’arriver à la hauteur de ses attentes.
Et c’est au fil des échanges de textos, au fil de nos conversations MSN (vous savez très bien ce qu’est msn les gars !!) et une fois qu’il s’évada des griffes de la dangereuse nymphomane que j’ai réalisé à quel point ce personnage se faisait une place dans ma petite vie….
Un jour, il me lança entre deux phrases qui n’avaient rien avoir un «  au fait, je ne devrais pas te le dire, mais tu m’attires beaucoup». Chose à laquelle je ne m’attendais pas et qui m’a surtout mis mal à l’aise, je ne me voyais pas avec quelqu’un, non j’avais fais trop de mal à mon ancien conjoint, j’étais encore une nana à la 20ène trop instable pour savoir ce qu’elle voulait dans la vie…Je l’ai donc repoussé gentiment et avec honnêteté : je n’étais pas prête pour quelque chose de sérieux et je ne voulais pas lui faire de mal. Pour moi c’était mon avenir professionnel avant tout, l’amour n’apportait pas grand-chose…CONNERIE.CONNERIE.CONNERIE…
Etrangement, je l’ai revu à une soirée, et là, PAF ! J’ai ouvert les yeux sur Rev, réalisant que je ne l’avais jamais vraiment regardé, ses cheveux négligemment en épis, sa chaîne avec un piment en or dépassant de son t-shirt, sa petite barbe de trois jours, le charme qu’il dégageait à chacun de ses gestes. Merde !
A cet instant, j’ai su que je l’aimais. Que je l’aimais profondément. C’était non seulement une attraction physique intense, l’envie de le toucher, de l’embrasser and more…mais je savais d’or et déjà que je voulais auprès de moi pour le reste de mes jours et que bien sur, j’étais prête à quelque chose de sérieux avec lui et personne d’autre. C’était lui.


Mais le « HIC » arriva ….
Pour la première fois de ma vie, je découvrais ce que c’était qu’embrasser avec passion, un sentiment électrisant de la tête au pied, une envie grandissante dans le bas ventre à chaque contact… Une envie de prendre soin de lui, une envie de le voir en permanence, de se raconter nos vies, nos malheurs, nos délires...Nous avions ce fameux lien où il suffisait d’un regard pour savoir ce que l’autre pensait…a priori aucun nuage dans ce contexte de téléfilm. Le feeling le grand !
Et pourtant, je ne savais pas à ce moment que je venais de tirer la carte du garçon le plus compliqué du monde, armé d’une coquille en béton. Un garçon qui avait souffert pendant son enfance, un garçon spectateur ou victime de sentiments forts à mon égard, trop forts et trop vite, il préférait toujours prendre du recul, ne pas trop se livrer, ne pas trop s’ouvrir face à une relation qu’il n’avait jamais vécu. Car lui non plus, n’avait jamais connu ça, ces histoires avec les filles étaient toujours très superficiels.
Nos débuts furent donc aussi intenses que des montagnes russes, avec des moments de bonheurs les plus heureux de ma vie où je me surprenais à sourire bêtement en recevant des textos …mais aussi de gros moments de doutes et de larmes quand je le sentais reprendre sa distance de sécurité dès que les choses l’atteignaient un peu plus. C’était juste une frustration et un mal être au quotidien que de sentir l’homme que j’aimais le plus au monde se censurer, modérer ses propos, ses gestes….Et ça a faillit nous mener au bord de la rupture. C’est alors que nous sommes arrivés à un tournant décisif : soit il s’ouvrait à moi, soit notre relation allait nous détruire.
J’étais persuadé que Rev ne me ferait pas confiance, et n’ouvrirait pas totalement son cœur. Après tout je n’avais pas vraiment eut de chance dans la vie jusqu’ici, je pensais que les efforts seraient temporaires et pourtant….Il m’a tout donné. Il a ouvert son cœur.
Il faut savoir que Rev n’est pas le plus loquasse des hommes, mais sa bonté vient de ses gestes, non des ses propos,  c’est quelqu’un qui m’offrait de jolies cadeaux quand j’avais le cafard, c’est quelqu’un qui m’a toujours soutenu dans mes choix professionnels, quelqu’un qui m’a fait me sentir jolie malgré mes rondeurs, quelqu’un d’une générosité infini, d’un calme exemplaire, une belle éducation polie, j’ai une certaine admiration pour l’homme qu’il est aujourd’hui car, malgré ses airs blasés et rabajoie il est la définition même de l’homme bien, une bonne personne au bon fond. Mon pilier, mon amour, mon chat.
Il m’a emmené dans des endroits magiques, il a toujours fait passer mes maux avant les siens. Il a toujours fait preuve de tendresse et de respect envers moi. Il n’a jamais regardé les autres femmes (oui oui ça existe) et il avait un côté romantique à me voir comme la femme de sa vie, des mots que je n’avais jamais entendu auparavant. Oui mon Rev s’est donné inconditionnellement pendant trois ans.
C’est donc naturellement qu’au bout de deux ans de passion, nous avons décidé de chercher un appartement ensemble, car nous ne pouvions pas vivre l’un sans l’autre, à chaque fois qu’on était loin de l’autre, les choses se gâtaient et ça terminait en dispute.
« Bâtiment 5B »
Nous y étions. Nous avions enfin choisi notre petit cocon temporaire (car nous voulions acheter au plus vite). Hélas, vivre ensemble s’est avéré plus difficile que prévu. Il faut savoir que nous avons grandi tous les deux en enfants gâtés par nos grands parents respectifs et nous étions dotés d’un long poil dans la main, les tâches ménagères étaient laborieuses, l’appartement souvent comparable à une porcherie…
Je n’avais peut être pas mesuré l’ampleur des responsabilités d’avoir un foyer et je suis très vite entrée dans la routine « boulot/dodo », ma nature pessimiste, négative et anxieuse pour rien a très vite refait surface…et sans vraiment m’en rendre compte, mes sauts d’humeurs, mon caractère de princesse gâtée étaient en train de blesser l’amour de ma vie. Rev continuait à me chérir, à donner sans compter, à vouloir se rapprocher de moi, malgré les doutes qui s’emparaient de lui. Il avait la sensation d’être moins aimé…
Je ne saurais vous dire pourquoi je me comporte de la sorte, pourquoi dès qu’on me dit non, j’entre dans une rage folle et il faut que je pique, je ne suis jamais contente, je multiplie les piques quand je suis de mauvaise humeur. Peut être que j’ai considéré que son amour était acquis, et que le pilier qu’il était pour moi allait toujours me soutenir. Je constate tristement que j’ai parfois le comportement que j’ai tant hait chez mon père.
Alors bien sur, je n’ai pas été un monstre tout le temps, nous avons passé de magnifiques moments, nous avons adopté un petit chat, nous avons continué nos petites ballades en voiture, nos heures et nos heures de discussion et échanges multiples de potins, nos restaurants romantiques…
Mais quelque chose n’allait encore pas, j’étais mal dans ma peau…J’ai toujours été mal dans ma peau, je me voyais grosse, ces petits restaurants me donnaient l’impression d’être une vache à lait …Alors je le repoussais, nos câlins intimes (pourtant merveilleux) se sont raréfiés…et il en a souffert. Nous avons donc laissé la routine s’installer, lui les trois quarts du temps sur ces jeux vidéos …moi sur internet…Et pourtant, notre amour était toujours intact.
J’ai envie de dire que malgré ces couacs, nous étions heureux, nous avions même commencé à visiter des maisons à acheter (car Rev savait que je rêvais d’une maison avec un chien), nous avions fait les démarches à la banque…Bref, nous n’envisagions pas la vie l’un sans l’autre.
Et pour en visiter, nous en avons visité, Rev était adepte de maison ancienne, moi de modernité, les visites étaient parfois bien comiques. Néanmoins, nous n’avions pas trouvé la perle rare, notre budget était bien trop serré, Rev étant encore à mi-temps et se lassant de son travail actuel….Ce trop plein de petites choses cachées nous a emmené à une dispute que nous aurions jamais dut avoir de cette façon, et par colère, sentant mon Rev me glissait entre les doigts, sentant sa colère que je n’avais jamais franchement vu à ce point auparavant, j’ai prononcé des mots que je n’aurais pas dut. J’ai mis fin à notre relation sur un coup de tête.
Je pense qu’aujourd’hui ça reste la plus grosse connerie de ma vie que je paie tellement cher aujourd’hui. A ces mots, j’ai vu Rev s’effondrer à terre croyant certainement que tous les doutes qui le hantaient étaient bel et bien fondés. Je lui ai adressé un coup de poignard dans le cœur, pour lui qui m’avait tellement donné, qui s’était tellement ouvert à moi, qui m’avait tellement aimé. J’ai brisé le cœur de la personne que j’aimais le plus au monde, tout ça par ma faute, à cause de ce foutu caractère.
Après notre séparation, nous n’avons pas vraiment coupé les ponts, chacun dépendants de l’autre, toujours terriblement amoureux…mais dans une spirale de colère sans fin. Il me rapproche d’avoir gâché sa vie, la mienne, notre vie alors que nous étions heureux malgré nos soucis, il ne me pardonne pas de l’avoir quitté, de l’avoir brisé en deux, d’avoir quelque part trahi sa confiance…Et de mon côté,  je lui en veux de ne pas me pardonner ….mais l’ironie, c’est qu’à moi non plus, je ne me pardonne pas.
J’ai, un jour, dit à Rev qu’il me manquait quelque chose pour être véritablement heureuse dans ma vie, c’est un peu la nature humaine d’en vouloir plus, toujours plus alors qu’on a déjà beaucoup.
Stupidité, je me giflerai encore d’avoir été si égoïste et superficielle, car aujourd’hui je n’ai plus rien et je me rends compte que le vrai bonheur était là, avec Rev, le vrai bonheur c’était d’entendre les «  mon amour » qui sortait de sa bouche, le vrai bonheur c’était de me réveiller avant lui quand je travaillais tôt et de regarder ses petits doigts de pieds s’agitaient pendant qu’il dormait.
Il m’avait souvent fait part de sentiment d’être délaissé, chose que je n’ai pas mesuré, pensant juste à un simple caprice de sa part, en réalité il s’agissait d’une réelle souffrance et c’est en écrivant ces mots aujourd’hui que je réalise tout le mal que j’ai pu lui faire. A lui, l’amour de ma vie.
Ca va bientôt faire 5 mois que nous sommes séparés, 5 mois que je passe par toutes les phases,  du dégoût de moi-même, à la colère contre lui, j’en suis même parfois à remettre ses sentiments en question pour ne pas être revenu…Je passe des pleures à la colère…Je l’aime autant que je le haie.
Pourtant durant ces 5 mois nous n’avons jamais vraiment réussi à couper le cordon, bien que le dialogue n’avançant pas, aveuglé par la colère…De multiples reproches de sa part, j’avais gâché sa vie, blessé au plus profond de lui-même, il m’a alors blessé, des mots violents, «  mes sentiments s’estompent », «  tu n’as pas entretenu ma petite flamme… », «  tu n’es peut être pas la femme de ma vie »...Nous avons multiplié les échanges de colères, nous ne savions plus communiquer, nous n’étions plus sur la même planète, chacun ne supportant pas la douleur de l’autre, la qualifiant presque d’indécente.
Malgré les crises de colère et de larmes, nous avons toujours été présents l’un pour l’autre, sans se voir, textos par textos, lors du décès d’un membre de sa famille, je fus l’une des premières à le savoir, pour mon anniversaire, il a été le premier à y penser, ma voiture a été volée et brûlée, il a été présent pour moi…
Récemment, je suis tombée dans la douche, histoire de commencer cette année de 2014 (non je n’étais pas saoule !), je me suis entaillée le genou, il a été le premier à courir à ma rescousse et à prendre de nouvelles tous les deux jours… Je sentais alors l’espoir renaître en moi….
Mais je me trompais, il avait certes, toujours des attentions pour moi, mais je ne pouvais pas aborder le sujet de notre relation. Pour lui, le lien était rompu, il avait énormément de sentiments pour moi mais ne voulait plus souffrir comme il avait souffert. Il voulait aller de l’avant, trouver un autre travail, dans une autre ville, car...plus rien ne le retenait désormais ici.
Le coup de poignard le plus violent de cette histoire d’éloignement fut quand ma collègue aperçue Rev en compagnie d’une autre femme au cinéma, en tant qu’amie, il était évident qu’elle devait m’en informer, mon cœur s’est alors brisé comme jamais. Lui qui me reprochait d’avoir mis fin à son bonheur, à sa vie …rebondissait tellement mieux, il avait quelqu’un, et ce quelqu’un n’était pas moi.
Je lui ai bien sur reproché ceci, il en avait le droit bien sur, mais je lui reprochais de prendre de mes nouvelles, d’alimenter une relation qui était manifestement bien morte pour lui, il m’a simplement dit qu’il essayait d’aller de l’avant, qu’il ne me l’a pas dit pour ne pas me faire de peine….
Depuis, mon appétit est coupé, mes nuits agitées sont devenus des insomnies. Je me suis sentie trahie, trompée. Est-il vraiment heureux ? Est-ce qu’il lui fait l’amour de la même manière qu’avec moi ? Comment a t-il pu paraître aussi amoureux et tourner la page si vite ? L’emmène t’il dans nos endroits à nous ? Rit-il avec elle sur « rires et chansons » sur la route ? Va-t-il dans notre restaurant fétiche ? Je l’ai hais pour ça du plus profond de moi, j’avais mis tout mon amour et ma confiance en lui.
Il est temps pour moi de tourner la page …
Et pourtant…C’est très difficile. Nous nous sommes revues, des échanges obligatoires d’affaires…et j’ai constaté avec un gros pincement au cœur, que quand nous laissons notre colère de côté nous pouvons parler des heures exactement comme avant… Nous ne parlons jamais d’amour, car ce sujet est tabou. Il refuse de dire ce qu’il ressent vis-à-vis de moi, vis-à-vis d’elle, il a juste cru bon de me préciser que «  le feeling » n’était pas là avec elle, qu’il n’attendait rien, qu’il préférait bien souvent rester seul…je me demande alors, pourquoi se justifie t’il autant sur la qualité de sa relation avec elle ? Il prend la peine d’ajouter qu’il comprend ma colère qu’à ma place, il aurait aussi mal réagit, qu’il aurait autant souffert que moi, qu’il n’y a pas de rapport « gagnant/perdant » dans notre relation, que nous sommes perdants tous les deux et malheureux tous les deux…

Depuis quelques semaines, nous échangeons toujours sur internet, va savoir pourquoi nous nous sommes ré ajoutés mutuellement sur skype, ce qui est parfois complément grotesque puisque aucun de nous n’aborde l’autre…C’est comme une vue malsaine sur ce que fais l’autre. «  Tiens s’il est connecté c’est qu’il n’est pas avec elle…blablablabla ». Une situation des plus malsaines, je vous l’accorde. Parfois, il m’arrive de craquer et de l’aborder. Il me répond toujours …mais avec une barrière de sécurité sentimentale impressionnante, une espèce de froideur et d’indifférence à tout ce qui touche à notre relation de prêt ou de loin.

Chose qui m’agace, il est hors de question que je me contente de bouts de conversations inaboutis juste pour avoir l’impression de compter pour lui, je lui en ai d’ailleurs fais part….Il me confie que pour mon bien, il se force à ne pas m’écrire…qu’il reconnaît être froid avec moi mais qu’il n’a pas à parler d’amour avec moi, à parler de ses ressentis, il les garde pour lui…Il se doit d’être froid avec moi, il pense que c’est la meilleure chose à faire, la plus raisonnable, la plus intelligente….même si ce n’est pas forcément ce qu’il veut au fond de lui….Il pense que la froideur est la seule solution. Ce qui n’est pas peu dire, j’ai retrouvé l’huitre complètement fermée, d’apparence insensible à ma peine, à ma douleur…

Bien sur, c’est là que la parfaite contradiction arrive, Il avoue égoïstement du bout des lèvres qu’il a besoin de son contact avec moi sans trop savoir pourquoi, que tout couper serait trop dur…Je lui ai donc posé l’ultime question «  Veux tu vraiment que je sorte de ta vie ? Es tu sur de ta décision de ne pas me pardonner ? » Il n’a pas pu répondre. Il s’est contenté d’un «  A ton avis ? Fais ce qui est le mieux pour toi. »

Il a raison, je fais ce qui est le mieux pour moi, à contre cœur, je l’ai supprimé de skype, supprimé de mon téléphone….je l’aime à la folie…mais je le connais aussi très bien...son indécision permanente, cette situation pourrait encore durer six mois … et je m’en remettrais pas. C’est tout ou rien. Il ne semble pas prêt à tout, ça sera donc rien. Et mon cœur se brise une dernière fois.






mercredi 8 janvier 2014

Premiers pas...

VER-SATILE


By Miss CORLEONE SO

Versatile : Adjectif

Sens : instable, qui change facilement d’opinion
Synonyme : incertain
Anglais : Fickle

Synonymes :



CHANGEANTE MAIS BANALE




Je n’ai pas d’histoires franchement passionnantes à vous compter. Je suis ni aventurière, ni très cultivée : politiquement peu intéressée se reposant sur les bases, géographiquement peu curieuse, j’aime le confort rassurant de ma campagne que je connais par cœur, néophyte dans de nombreux domaines qui sortent de mes habitudes et enfin sauvage, tellement déçue de tant d’êtres humains, je me donne sans limite à ceux qui captivent ma curiosité, mais ils sont tellement peu. Je suis têtue, fermée, motivée, défaitiste, bornée et extrêmement susceptible.

SANS PLUS

Comme toute femme, j’ai une image de moi qui laisse quelque peu à désirer :

-          Pas trop moche, mais pas franchement belle, pas énorme mais un peu trop rondoudouille à mon goût,
-          Des cheveux frisés, sympas mais pénibles à entretenir,
-          Une forte poitrine, peut être symbole sexy pour les hommes, en revanche adieu les bustiers, sans maintien c’est juste IMPOSSIBLE.

Niveau talents, ce n’est guère mieux :

-          je chante dans un groupe, je chante bien certes, mais je ne suis ni Adele, ni Courtney Love. Bien mais sans plus.
-          Je suis parfois modèle photo ( pin up de préférence). Chaque femme, même ronde, a besoin de se sentir belle au moins une fois dans sa vie, c’est ce que je recherche dans la photo (thérapie). Pourtant, ça ne me rassure qu’une fois sur deux ; bien mais sans plus.
-          Côté girly, adepte de maquillage, cosmétiques, je me débrouille…mais je suis loin d’être une make up artist ; Bien mais sans plus.





Si vous êtes parvenues jusqu’à cette ligne, je vous félicite, vous vous demandez certainement de quoi va parler cette page. Moi-même, je n’en suis pas certaine ; peut être de mes maux du moment, mon cœur récemment brisé et ma nouvelle vision de la vie qui nous entoure, la girly retro attitude dont je suis fan…. Nous verrons. Restez connecté !



Ps : I am sorry, je sais écrire mais questions design/montages photos...je sens mauvais !